Bien-être

Les bienfaits et inconvénients de ne pas porter de slip

En France, la majorité des adultes portent quotidiennement des sous-vêtements, mais certains choisissent de s’en passer pour des raisons diverses. L’absence de slip reste minoritaire, pourtant les avis divergent sur ses effets réels.

Des médecins mettent en avant des bénéfices inattendus pour la santé, tandis que d’autres alertent sur des risques spécifiques. Les fabricants, de leur côté, adaptent leurs produits à ces nouvelles habitudes.

Pourquoi porter ou non un slip : entre habitudes, confort et santé

Le choix de mettre, ou non, un slip, un caleçon ou un boxer ne tient pas du simple hasard. Pour beaucoup, il s’agit d’un équilibre entre réflexes ancrés, recherche de confort et besoins concrets au quotidien. Les sous-vêtements protègent la peau des frottements, soutiennent les organes génitaux, aident à gérer la chaleur corporelle… et, n’en déplaise à ceux qui veulent s’en affranchir, restent un marqueur fort de la norme sociale, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

Chez les hommes, le slip rassure par le maintien qu’il offre, surtout lors des efforts physiques. Le caleçon plaît pour sa liberté de mouvement, sa coupe ample et cette sensation d’aération qu’il procure. Quant au boxer, il joue les équilibristes : ajusté sans être trop contraignant, il combine soutien et confort. Les femmes, elles, oscillent entre culotte, shorty, ou encore string et jockstrap pour des besoins plus précis ou des looks particuliers. Derrière cette diversité de formes et de matières, on retrouve des priorités différentes : certains veulent des sous-vêtements invisibles sous leurs vêtements, d’autres exigent légèreté ou résistance à l’humidité.

Les professionnels de santé mettent en garde : porter des sous-vêtements trop ajustés, notamment slips ou boxers serrés, peut entraver la circulation sanguine et faire grimper la température des testicules, ce qui n’est pas idéal pour la fertilité masculine. Le maintien reste utile, mais choisir la bonne taille et une matière adaptée n’a rien d’anecdotique.

Refuser le slip ou la culotte s’inscrit dans un mouvement plus large : celui de l’évolution des vêtements masculins et féminins, où se mêlent image, pression sociale et perception du corps. L’essentiel, c’est d’adapter son choix au contexte : type de vêtements portés, météo, activités prévues. La relation aux sous-vêtements oscille alors sans cesse entre une quête de confort optimal et le besoin de préserver l’hygiène ou d’éviter les désagréments.

Quels sont les réels bienfaits et inconvénients de ne pas porter de sous-vêtement au quotidien ?

Se passer de slip, de caleçon ou de culotte, c’est d’abord offrir à la peau un espace pour respirer et limiter la macération liée à la transpiration. Plusieurs praticiens, comme le Dr Gérald Kierzek ou le Dr Marc Galiano, encouragent à dormir sans sous-vêtements : la peau s’irrite moins, la régulation thermique s’améliore, et la nuit gagne en confort. La respiration cutanée s’en trouve facilitée, même si la transpiration nocturne reste discrète mais bien réelle.

Pour les hommes, laisser les testicules libres la nuit permet de préserver une température adaptée, un facteur connu pour soutenir la fertilité. Enfermer cette zone dans des textiles synthétiques augmente la chaleur locale, avec pour effet de ralentir la production de spermatozoïdes. Du côté des femmes, ne pas porter de culotte pour dormir peut réduire le risque d’infections vaginales ou d’irritations, surtout lors de périodes de sensibilité accrue.

Il existe cependant des désagréments à connaître. Sans sous-vêtement, la peau se retrouve en contact direct avec les vêtements, ce qui peut provoquer des frottements gênants, voire des irritations, en particulier pour les peaux sensibles ou sous des pantalons serrés. Les sous-vêtements jouent aussi un rôle de protection contre les taches et limitent la propagation de bactéries, atouts non négligeables au quotidien ou lors d’activités physiques.

Voici un aperçu des points positifs et des limites de cette pratique :

  • Avantages : meilleure ventilation, fréquence réduite des infections, régulation thermique naturelle, sensation de confort nocturne.
  • Inconvénients : davantage de risques d’irritation par frottement, absence de protection textile, vigilance accrue sur l’hygiène selon l’activité.

Femme en robe d

Conseils pratiques pour choisir ce qui vous convient le mieux

La variété des sous-vêtements permet à chacun de composer sa routine idéale entre confort, hygiène et sentiment de sécurité. Ceux qui plébiscitent slips, boxers, caleçons ou culottes ont tout intérêt à choisir des matières naturelles telles que le coton bio ou le tencel. Ces fibres retiennent moins l’humidité et limitent les réactions allergiques comparé aux matières synthétiques. Un point à ne pas négliger : la taille du sous-vêtement. Trop serré, il favorise les irritations et gêne la circulation, trop ample il ne maintient rien.

Pour faire le tri parmi les options, gardez en tête ces recommandations :

  • Privilégiez les modèles en coton bio, reconnus pour leur douceur et leur caractère hypoallergénique.
  • Choisissez des teintures naturelles, moins agressives pour la peau.
  • Pensez à changer de sous-vêtement chaque jour et à laver fréquemment vos pyjamas si vous dormez sans aucune protection textile.

Le fait de dormir sans sous-vêtement favorise la respiration cutanée et une température corporelle stable durant la nuit. Ce choix dépendra de vos sensations personnelles. Certaines femmes préfèrent garder une culotte pendant les règles ou en cas de gêne, d’autres apprécient la liberté d’un sommeil sans entrave. Côté masculin, la régulation thermique profite de l’absence de slip la nuit, même si la nécessité de maintien en journée reste fréquente.

Observez vos habitudes, la coupe de vos vêtements et les contraintes de votre mode de vie. Pour le sport, un sous-vêtement approprié protège efficacement des frottements. Finalement, tout se joue dans la capacité à adapter le choix à soi-même.

Sous le jean ou au naturel, chacun écrit sa propre partition. Et si la liberté commençait parfois par ce qu’on ne porte pas ?